TL;DR : L’essentiel de la rencontre entre les Kogis et Boulogne-Billancourt
- Les Kogis, gardiens de la « Mère Terre », ont partagé leurs savoirs ancestraux à La Seine Musicale.
- Un échange riche avec des scientifiques pour soigner ensemble la Terre.
- La rencontre avec les jeunes Boulonnais a marqué un moment d’éducation environnementale.
- L’association Tchendukua soutient les Kogis dans la restitution de leurs terres ancestrales.
Quelle est l’importance de la visite des Kogis à Boulogne-Billancourt ?
Le dimanche 15 octobre, Boulogne-Billancourt a été le théâtre d’un événement marquant : la rencontre entre les représentants du peuple autochtone Kogi de Colombie et des scientifiques européens à La Seine Musicale. Cette conférence exceptionnelle, intitulée « Quand connaissances ancestrales et savoirs scientifiques dialoguent pour soigner ensemble la Terre », a mis en lumière l’importance de la préservation de la biodiversité et des écosystèmes. Les Kogis, reconnus par l’UNESCO pour leurs savoirs ancestraux, ont ainsi partagé leur vision de la protection de la « Mère Terre ».
La présence de figures telles que Arregocés Conchacala Zalabata, gouverneur du peuple Kogi, et de scientifiques renommés comme Barbara Glowczewski et Cédric Villani, a souligné l’urgence d’un dialogue entre la tradition et la science moderne pour faire face à l’urgence écologique. Ce passage des Kogis en France fait partie d’une mission plus large visant à établir un diagnostic de la santé de territoires fragilisés et à promouvoir une gestion durable de l’environnement.
La synergie entre savoirs ancestraux et sciences modernes
La conférence a été l’occasion de mettre en avant la synergie possible entre les savoirs ancestraux des Kogis et les sciences modernes. Cette rencontre a permis d’ouvrir des pistes de réflexion sur la manière dont les connaissances traditionnelles peuvent enrichir et guider les démarches scientifiques actuelles dans la lutte contre le changement climatique et la destruction de la biodiversité.
La collaboration entre les Kogis et les scientifiques européens témoigne d’une volonté commune de trouver des solutions concrètes pour la restauration des écosystèmes. C’est un message fort adressé à la société moderne sur la nécessité de repenser notre rapport à la nature et d’agir avec conscience et responsabilité.
Comment les Kogis contribuent-ils à l’éducation environnementale des jeunes ?
Le mardi 17 octobre, les Kogis ont poursuivi leur mission de sensibilisation en rencontrant 400 collégiens et lycéens boulonnais à l’hôtel de ville. Cette interaction directe avec les jeunes a été un moment privilégié pour transmettre un message fort sur la santé de la Terre. En amont, les élèves avaient préparé leurs questions et s’étaient informés sur les Kogis grâce au documentaire avec Thomas Pesquet, ce qui témoigne de l’intérêt et de l’engagement des jeunes générations envers les enjeux environnementaux.
La Maison de la Planète, service public municipal environnemental, joue un rôle clé dans cette démarche éducative. Elle s’inscrit dans un processus d’apprentissage continu où les jeunes sont encouragés à prendre le relais pour la protection de notre planète, armés des enseignements des Kogis et des connaissances scientifiques.
L’impact de l’association Tchendukua dans la protection de la biodiversité
L’association Tchendukua – Ici et Ailleurs joue un rôle essentiel dans le soutien apporté aux Kogis. Depuis 1997, elle œuvre pour le rachat et la restitution des terres ancestrales des Kogis, permettant ainsi la régénération des écosystèmes forestiers de la Sierra Nevada de Santa Marta. Cette initiative contribue directement à la préservation de la biodiversité dans l’une des régions les plus riches du monde en termes de diversité biologique.
La restitution de ces terres aux Kogis est un exemple concret de la manière dont les peuples autochtones peuvent être les meilleurs garants de la sauvegarde de l’environnement, grâce à leur gestion traditionnelle et leur profonde connexion avec la nature.
Pour en savoir plus sur cette actualité, vous pouvez consulter la source directement sur le site de Boulogne-Billancourt.